Après de multiples tentatives infructueuses pour imposer un nouveau jeu sur son antenne, TF1 semble enfin tenir le bon avec “The Wall: face au mur“. Le pari était donc de taille pour ne pas se prendre le mur une nouvelle fois; je vous avoue que le jeu de mot était facile à faire mais une petite note d’humour n’a jamais fait de mal à personne.
Si la chaîne est très satisfaite des audiences des premières émissions, c’est également une satisfaction pour son animateur, Christophe Dechavanne, qui retrouve, via ce nouveau jeu, la voie du succès après un passage à vide ces derniers mois. Plusieurs médias se sont interrogés notamment sur son avenir à la télévision. D’ailleurs, des rumeurs insistantes affirmaient son départ prochain de la première chaîne pour rejoindre France 2 qui avait pour projet de proposer une nouvelle version de “Qui est qui?” le jeu culte de Marie-Ange Nardi.
Revenons plus particulièrement au jeu en lui-même en nous intéressant à ses règles et à sa mécanique tout en mettant en avant les points forts et les points faibles de ce dernier.
Lorsqu’on le regarde pour la première fois, les règles ne sont pas si faciles que cela à comprendre il faut bien l’admettre. Passant par différents manches avec leurs règles respectives, le téléspectateur doit faire un petit effort pour apprivoiser la mécanique du jeu. Cela n’enlève rien pour autant à l’aspect accrocheur du programme qui met à son comble le suspens à chaque instant si bien que le public, les téléspectateurs, les candidats et même l’animateur se prennent facilement et rapidement au jeu vibrant ensemble face à ces boules qui dégringolent du haut du mur pour rejoindre une des cases présentes en bas de ce dernier et présentant chacune une somme d’argent différente.
Intéressons-nous plus en détails sur les différentes manches du jeu et sur leurs règles respectives. La première est captivante dans la mesure où le duo de candidats doit répondre le plus rapidement possible à la question posée avant que les troos boules lâchées en haut du mur ne franchissent la ligne d’arrivée afin de pouvoir valider les sommes désignées par ces dernières. Il faut bien évidemment aussi donner une bonne réponse. Dans le cas contraire, les boules deviennent rouges et la somme en question est retranchée à la cagnotte.
Pour les manches suivantes, les deux candidats sont séparés. C’est là que le jeu devient stratégique et prenant car le candidat doit pouvoir anticiper si son partenaire isolé de l’autre côté du mur va donner une bonne réponse ou non et donc anticiper la case d’arrivée de la boule avec la possibilité de choisir parmi sept emplacements permettant généralement de gagner plus en choisissant le chiffre le plus grand. Cette règle reste valable et commune à toutes les manches.Il faut ainsi faire preuve de stratégie et de ruse pour faire grimper sa cagnotte.
Au début et à la fin des manches suivantes, le candidat a la possibilité de gagner de l’argent en faisant tomber plusieurs boules vertes et d’en perdre à la fin de la manche en faisant tomber plusieurs boules rouges. Entre ces deux parties, le candidat placé dans la cellule isolée doit répondre à plusieurs questions, il faudra donc que l’autre participant resté sur le plateau choisisse l’emplacement de la boule lancée anticipant la réponse de son partenaire de jeu pour savoir s’ils vont gagner ou perdre de l’argent. Le candidat aura la possibilité sur deux questions de faire coup double ou coup triple en faisant le choix de placer deux ou trois boules, c’est donc une stratégie au quitte ou double selon la réponse qui sera donnée.
Avant d’affronter la dernière manche, Christophe Dechavanne donne la possibilité au candidat isolé de déchirer ou de signer un contrat. Ce dernier garantit au duo de candidat de gagner au minimum l’argent accumulé à deux lors de la première manche si le candidat choisit de le signer. Dans le cas contraire, il prend le risque de tout perdre ou de tout gagner ne sachant pas si ses réponses étaient les bonnes et ce que le mur a permis de récolter dans leur cagnotte.
En résumé, “The Wall: face au mur” est un jeu addictif basé sur des questions de culture générale et de la stratégie mais avant tout sur le hasard. Je pense qu’il va s’inscrire dans la durée garantissant à TF1 de retrouver des bonnes audiences pour la case de l’access prime time même si on peut se perdre facilement dans la diversité des règles et des manches.
Le petit plus: vous souvenez-vous de son ancêtre au juste prix: le fakir ? Il en reprend exactement le même principe en plus ambitieux je vous l’accorde.
Le vendredi 24 mars prochain marquera le retour de Julie Zenatti qui nous proposera un album collaboratif baptisé “Méditerranéenne (ici ou là-bas)“. Cela n’est pas sans nous rappeler le projet de Grégoire en 2013, “Thérèse, vivre d’amour”, où il avait mis en musique les poèmes de Sainte Thérèse de Lisieux. Natasha St Pier l’a porté en interprétant l’essentiel des titres aux côtés d’autres artistes comme Anggun, Sonia Lacen ou Elisa Tovati.
Après le très réussi “Blanc”, son précédent album, elle est à l’origine de ce projet où elle partage les titres avec d’autres artistes en duo , en trio ou encore en collégiale. Elle s’efface parfois sur certains titres laissant le soin aux autres chanteurs et chanteuses de porter les morceaux en question même si elle reste présente sur une grande partie des chansons.
Nous aurons donc le plaisir d’écouter à ses côtés Chimène Badi, Elisa Tovati, Sofia Essaïdi, Rose, Samira Brahmia, Cabra Casay, Nawel Ben Kraïem, Lina El Arabi, Enrico Macias, Claudio Capéo, Slimane et Isulatine sur les 16 titres suivants: Amal (fortes d’espérer), l’amoureuse de Casbah (Abdel Kader), adieu mon pays, la maritza, Zina (ici ou là-bas), sparring partner, au café des délices, mon amie la rose, avinu malkeinu, Mustapha, Ssendu, beautiful tango, l’exil (dromoi pou agapisa), le dernier qui a parlé, je dis aime et pour finir, et si en plus y’a personne. Il faut aussi ajouter le morceau inédit “La Alegria”.
Le premier extrait choisi pour représenter le projet est “Zina” le duo entre Julie Zenatti et Chimène Badi, que je vous propose d’écouter ci-dessous illustré par le clip.
Pour faire patienter ses fans et susciter l’envie auprès du grand public, Julie Zenatti a multiplié les interviews, proposé d’entendre des extraits, de voir les répétitions ainsi que la mise en place d’un concours, via les réseaux sociaux et notamment Facebook, proposant d’imaginer la cover de son futur album; le gagnant aura l’honneur de rencontrer la chanteuse en plus de recevoir une édition limitée de l’opus avec la création choisie par cette dernière.
En attendant sa sortie vous pouvez toujours le pré commander sur le site officiel de l’artiste auquel sera joint deux magnets signés par Julie Zenatti et Chimène Badi.